ABIDJANAIS

Abidjan, Boulevard de Vridi : un enfer pour les usagers du Port Autonome

Depuis quelques temps, partir au travail pour nous qui travaillons dans la zone portuaire d’Abidjan est devenu un véritable calvaire.  En ce matin de pluie, essayez de passer par le boulevard de Vridi et vous comprendrez l’enfer que nous vivons. Des embouteillages à n’en point finir, qui ralentissent le trafic.

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 Une chaussée rétrécie du fait des nombreux nids de poules qui jonchent une bonne partie de la voie. Nous savons tous que le boulevard du port, axe routier qu’empruntent tous les travailleurs d’entreprise situées à Vridi, Unilever, Shell, Comafrique, les entreprises du port, les entreprises pétrolières, SANIA, le guichet automatique…( et j’en passe) est très pratiqué. Mais tous ceux qui ont l’habitude de l’emprunter comme moi, souffrent énormément de la lenteur du trafic dans cette partie de notre capitale économique. Avez-vous déjà essayé de joindre Vridi en passant par cette voie ?

Je préfère vous encourager à désister à toutes activités dans cette zone, le jour que mère pluie décide d’être de la partie. Fatigue et retard sont vos compagnons !  Que vous soyez à pieds ou en véhicule, faites attention aux nombreuses flaques d’eau. L’état de la voirie est vraiment déplorable et impensable pour une zone qui abritent de nombreux opérateurs économique de notre pays. Je peux affirmer sans risque de me tromper que l’économie portuaire doit en pâtir.

C’est le lieu pour moi, en tant que citoyen lambda, d’interpeller nos autorités afin qu’elles jettent un regard sur cette incohérence; parce que cette partie d’Abidjan est l’une, sinon la plus  sensible et importante pour notre économie.

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PEACE-CI veut des élections apaisées en Côte d’Ivoire

Mariam Dao Gabala

La Plateforme des organisations de la société civile pour des Élections Apaisées, Crédibles et Equitables en Côte d’Ivoire (PEACE-CI), a organisé un MeetUp à l’attention du citoyen web 2.0 à l’espace Welly au 2 Plateaux, ce mercredi 21 octobre 2015. Des blogueurs et acteurs du web ont échangé sur l’engagement du citoyen web 2.0 en période électorale, entre 19 h et 21 h. Le speaker principal était Fernand Dédeh, Journaliste, Blogueur et web activiste [Ancien Chef de Service Sport de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI)].

Au cours de cette rencontre organisée avec l’appui financier de la fondation OSIWA (Open Society Initiative for West Africa), les orateurs du jour ont donné des directives sur la posture à adopter en période électorale. Ce fut l’occasion pour les personnes présentes de se familiariser avec le code de déontologie et d’éthique du journaliste ivoirien qui pourrait s’appliquer aux médias numériques à savoir les blogueurs et les producteurs de contenus web – principalement sur les réseaux sociaux. Fernand Dédeh a permis d’avoir une meilleure compréhension du blogging et les mécanismes d’interaction sur le web, notamment en période électorale. « Un blogueur n’est pas forcément un journaliste », il a fallu donc améliorer les connaissances des professionnels des médias sur la fonction et le rôle du citoyen 2.0 ou des blogueurs afin qu’ils soient suffisamment informés en tant que diffuseurs de l’information auprès des populations. « Il faut faire très attention et maitriser les textes législatifs, car les textes s’imposeront aussi aux blogueurs » a informé Fernand Dédeh. Les blogueurs qui ont participé à cette rencontre ont pu avoir des astuces pour améliorer les contenus en temps d’élection. 

Après l’exposé de Monsieur Dédeh, ce fut au tour de Mme Mariam Dao Gabala, coordinatrice de PEACE-CI de mieux nous faire connaître cette plateforme qui milite pour la paix. Nous avons donc pu savoir que l’objectif de PEACE-CI est de faire la veille électorale et non de publier, ni les tendances ni les résultats des élections. Il est vrai qu’environ 2000 observateurs seront mandatés pour faire la couverture de l’élection du 25 octobre à venir, mais seule la Commission Electorale Indépendante est habilitée à diffuser les résultats du scrutin. Les observateurs de la plateforme auront pour rôle de donner des informations sur le déroulement du scrutin sans pour autant donner des chiffres, ni les tendances. Ces 2 heures de débat nous ont permis de discuter des apports et des limites de l’usage des réseaux sociaux en période d’élections.

Nous attendons de voir la phase pratique des observations qui seront faites, par cette organisation de la société civile, pendant ces élections présidentielles du 25 octobre 2015.


Abidjan: des jeunes formés au blogging

Le blogging est de plus en plus en expansion en Côte d’Ivoire. Bien que beaucoup de personnes ne sachent pas encore l’importance des blogs, certaines autres ont compris que c’est un puissant moyen de communication. C’est en cela qu’un groupe de jeunes ivoiriens de la Branlogang a donné une formation sur le blogging et ses opportunités. La formation a eu lieu le samedi 30 mai dernier dans une université privée de la place.

Commencé sous forme de conférence, deux conférenciers (dont une Mondo-blogueuse) ont eu à développer deux thèmes : «Le blogging, quelles opportunités» et «Comment et pourquoi il est important de soigner sa e-réputation».

Babeth Beriyth – HumeurNègrea ouvert le bal en partageant son expérience personnelle de blogueuse avec les apprenants du jour. On a pu savoir comment une juriste de formation est arrivée au blogging et les portes que le blogging a ouvert pour elle. Avec  elle, on a pu comprendre que le bloguer en Côte d’Ivoire commence par la passion.

Ce fut, après elle, au tour d’Arnaud DAPA de nous dire pourquoi le blogueur doit soigner sa réputation sur internet. «Quand tu es blogueur, ton image doit être soignée sur les réseaux sociaux. Parce que tu es un porteur de voix. Et si toi-même tu n’es pas crédible, tu ne peux pas faire long feu dans le blogging» a-t-on appris avec Arnaud.

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Après une pause-déjeuner, le web journaliste Daouda Coullibally (un web activiste) a donné aux blogueurs et futurs blogueurs dans la salle, les rudiments de l’écriture journalistique sur le web. «Il faut apprendre à écrire le plus simplement possible en respectant la règle de 5 W (Qui ? Quoi ? Où ? Pourquoi ? Comment ?) » Nous a-t-il dit. Un exercice pratique a été donné comme test de premier article de blog aux participants de cette session de formation dénommée la BBlogSession. Après tous ces enseignements reçus de ses prédécesseurs, le Mondo-blogueur Ivoirien Abidjanais a appris aux participants à créer un blog sous WordPress.

Branlogang


Abidjan: La pièce de 250 FCFA interdite à Treichville

Comme on le dit chez nous à Abidjan : « l’argent n’a pas d’âge ni d’odeur, c’est la valeur qui compte ». Il peut arriver de cet adage perde tout son sens dans certaines circonstances. Une situation face à laquelle j’ai été ce matin m’a laissé sans voix. Je prends donc ma plume pour vous faire part de « l’histoire de la pièce de 250 FCFA ».

J’emprunte un Warren* pour me rendre à mon lieu de service. De mon point de départ à mon lieu de service, le tarif est de 150 FCFA. Connaissant le problème récurrent de petite monnaie que nous avons toujours à Abidjan avec les conducteurs de véhicules en commun, je prends la peine d’informer le chauffeur que j’avais une pièce de 250 FCFA. Au monsieur de me répondre qu’il n’acceptait pas cette pièce. Voyant mon air surpris, il m’explique que la pièce de 250 FCFA n’était pas acceptée dans les échanges commerciaux à Treichville (une commune d’Abidjan). « Mais je vais de te faire une faveur ; si j’accepte la pièce de 250 francs, je ne te donne pas de monnaie » me dit-il tout souriant. Chose que j’ai acceptée. Il poursuit pour le dire que: « Si je prends cette pièce, elle restera entre mes mains; je ne pourrai pas la redonner à un autre client. Les clients à Treichville refuse la pièce de 250 FCFA. » 

Dans le véhicule, un débat se souleva. Pourquoi pouvait-il accepter la pièce, s’il ne « pouvait » pas me rendre la monnaie. Un de mes co-voyageurs a même affirmé que prétendre ne pas accepter la pièce de 250 FCFA était une astuce pour arnaquer les clients. J’ai même appris au cours de leurs échanges qu’un communiqué aurait été diffusé sur les antennes de nos médias nationaux faisant cas de cette pièce de 250 FCFA; elle était valable. 250 FCFA

Une chose est certaine. Si un jour vous êtes à Abidjan, « dans la commune de Treichville, sachez que le pièce de 250 FCFA n’est pas utilisée dans le commerce » selon mon chauffeur de Warren* du jour. En attendant de vérifier cette information auprès de certains autres commerçants, je vous invite à prendre vos précautions.

* Warren = Taxi communal à Abidjan


Je ne suis même pas un nègre, je suis Africain !

Nous nous plaignons très souvent de la corruption dans nos Etats africains. Et ceux qui sont indexés le plus souvent sont ceux que nous voyons aux postes de haut rang. On te dira que tel ministre est un corrompu ou que telle autorité est un vendu. Nous ne tenons, très souvent, pas compte des « petits » coups bas qui se font à la basse échelle. Ce que le nègre oublie, c’est que l’intégrité doit commencer par lui-même.

Donne la possibilité à un nègre d’avoir une petite possibilité de choix et tu verras. A la place des compétents, il choisira son frère, son cousin, sa maitresse… quel que soit le niveau de maîtrise du sujet auquel il aura affaire.

Il n’y a rien de mal à vouloir travailler avec ses proches. Les entreprises familiales ne fonctionnent-elles pas ainsi ? Mais il est criminel de travailler avec ses proches incompétents en lésant les plus méritants. Quand des concours à grande échelle sont organisés, ceux qui sont chargés de délibérer privilégient les noms de leur région. Pour les concours de beauté et de startups, ne vous y trompez pas ; si la maîtresse du président du jury est dans le concours, vous partez avec 1000 points à rattraper. Peu importe votre beauté, peu importe la pertinence de vos arguments, peu importe comment vous présentez votre projet, vous serez toujours au second plan parce que les dés ont été pipés d’avance. Le nègre fait tout cela pour emmener les faibles d’esprit à se ranger de son côté. Il veut, demain, pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait » ;  alors qu’en son âme et conscience il sait qu’il a abusé de toi pour ne t’apporter que juste une petite aide.

Nous parlons de la nouvelle Afrique. Nous crions haut et fort que nous voulons de l’évolution. Mais avec ces comportements de la « politique du ventre » ou la « politique du bas-ventre »,  j’ai bien peur que cela ne puisse se faire dans les prochaines années à venir.

Oups ! Je pense avoir mal utilisé le mot nègre en me rappelant de cette phrase du film « Hôtel Rwanda » : « Tu n’es même pas un nègre, tu es un Africain » 

Pauvre Afrique !