2 juin 2014

Éléphants de Côte d’Ivoire: pourquoi tant de débâcles?

Eléphants de Côte d'Ivoire
Éléphants de Côte d’Ivoire

Nous sommes à une dizaine de jours de la plus grande messe du football. Et les Eléphants de Côte d’Ivoire, tout comme les autres équipes qualifiées sont en pleine phase de préparation. Après leur défaite contre la Bosnie-Herzégovine le samedi 31 mai dernier, je porte mon analyse sur les résultats peu reluisants des Éléphants de Côte d’Ivoire et de leur sacré coach Lamouchi.

La plupart des ivoiriens ont tiré à boulet rouge sur le sélectionneur de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, Sabri Lamouchi, après leur match perdu contre l’équipe bosniaque 1-2. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ceux qui pensent que l’entraîneur des Éléphants n’est pas à la hauteur de ce grand rendez-vous de football qui se déroulera du 12 juin au 13 juillet au Brésil.

1-   Lamouchi n’est pas le problème

Quand « le stagiaire » a été choisi pour être à la tête de la première équipe africaine au classement FIFA, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Mais jusqu’à preuve du contraire, il a pu remplir les missions qui lui ont été confiées. Je parle entre autres de notre qualification pour les CAN 2013 et 2015, de même que celle pour la coupe du monde 2014. Si je m’en tiens aux interventions de la Fédération Ivoirienne de Football, elle est satisfaite des résultats de sieur Lamouchi. Le problème de nos prestations manquées se situe donc ailleurs. Si nous n’avons pas de trophée avec cette génération, c’est bel et bien la faute aux joueurs.

2-   Les joueurs sont la cause principale de nos échecs

Un homme politique a dit un jour : « Si tu es un prêtre qui, après être passé chez plusieurs curés, trouve qu’aucun d’entre eux n’est bon, alors tu pourrais être le mauvais toi-même». Je pourrais le dire aussi à nos éléphants. Si plusieurs entraineurs (je ne vais pas les citer ici) sont passés à votre tête, et que vous n’arrivez pas depuis à gagner un seul trophée, alors c’est vous le problème. En tant que fan du football, je suis presque tous les grands championnats d’Europe. Quand je vois les prestations de nos pachydermes en clubs et que je les compare avec celles en équipe nationale, j’ai mal au cœur. Que de la méchanceté ! En un mot, les ennemis des Éléphants, ce sont les Éléphants eux-mêmes. N’en voulez donc pas à Adébayor quand il dit :

«Je n’ai jamais cru en eux. C’est le pays (la Côte d’Ivoire) qui va toujours vous décevoir. Ils ont eu le meilleur attaquant d’Europe avec Didier Drogba. Ils ont actuellement le meilleur milieu de terrain avec Yaya Touré, mais aussi un des meilleurs attaquants d’Angleterre avec Wilfried Bony. Mais il n’y a pas de solidarité. Ils vont parler, rire et s’amuser ensemble, mais, le moment venu, ils oublieront de faire leur travail. Comment se fait-il que lors des quatre ou cinq dernières années, ils n’ont pas gagné la Coupe d’Afrique des nations ? Tout le monde veut passer pour le héros et c’est ce qui est en train de tuer la Côte d’Ivoire ». 

Je pense la même chose que ce monsieur. 

A dire vrai, la logique voudrait que je ne crois pas en cette équipe nationale, mais mon cœur et mon patriotisme me disent que les prestations peuvent changer d’une compétition à une autre.

 

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