Afrique, si nos hommes politiques savaient s’arrêter…

12 novembre 2013

Afrique, si nos hommes politiques savaient s’arrêter…

Si je demande à chacun de vous de me donner une définition au groupe de mots « grand homme », les réponses diffèreront certainement d’une personne à l’autre. Pour moi, un « Grand homme », c’est celui qui naît  devient une référence pour sa génération et laisse ses traces dans les archives de l’humanité afin que les générations après lui, puissent s’en servir comme modèle. Jésus Christ, Bouddha, Mahomet, Einstein, Molière, Pélé, Lincoln, De Gaulle sont ceux qui me passent par la tête au moment où j’écris ce billet. Il y a peu de cela, j’ai ajouté un autre « grand homme » sur ma liste ; Usain  Bolt ! Pourquoi ? A Bruxelles, dans le cadre du meeting de la Ligue de Diamant, « l’hommefusée », a expliqué qu’il songeait à se retirer après les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2014. « Je pense que ça serait le moment idéal, en étant au top et après avoir dominé pendant de longues années (depuis 2008 sextuple champion olympique et huit fois champion du monde, détenteur de trois records du monde : 100 m, 200 m et 4 × 100 m) », a confié le Jamaïcain, dans des élocutions rapportées par le quotidien sportif l’Equipe. Voici un Monsieur qui a compris que dans la vie, il faut savoir se fixer des objectifs, se donner les moyens de les atteindre et se retirer avec tous les honneurs et la notoriété quand on n’y est parvenu.

 Politiciens africains, emboîtez-lui le pas !

 Si nos hommes politiques en Afrique – à un degré moindre dans les pays anglophones – pouvaient respecter cette logique qui est un chemin sûr pour rentrer dans l’histoire ! Combien sont-ils ; ces hommes politiques africains qui se retirent de la scène politique de leur propre  gré ? Je ne saurais vous le dire ! J’espère vivement que nos jeunes politiciens qui se battent aujourd’hui  pour ravir la place aux dinosaures politiques, ne viendront pas nous chanter ce refrain que nous connaissons déjà : « Le temps qui nous était imparti était peu devant les objectifs que nous nous étions fixés » ou encore « Nous avons trouvé le pays dans un état que nous n’espérions pas ». Laissez-moi vous dire messieurs, que le temps ne suffira jamais à l’être humain. C’est plutôt à lui de s’imposer  des limites. Vous gagnerez donc à suivre l’exemple de ce jeune  jamaïcain !

Crédit photo africatopsports.com
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